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La PME bisontine SilMach va équiper les soldats français de capteurs intelligents pour gilets pare-balles

Pierre SAUVETON
23 juillet 2025 2 Mins de lecture

La start-up SilMach basée à Besançon franchit un cap stratégique avec l’industrialisation de son microcapteur de choc, destiné à équiper les plaques balistiques des gilets pare-balles de l’armée française. Ce dispositif miniature permet aux soldats de vérifier en temps réel l’intégrité de leur protection, sans passer par les lourdes opérations de radiographie jusque-là nécessaires.

SilMach capteur
SilMach SHOCK

Développé dans le cadre du programme GMOS, ce capteur, positionné à la surface des plaques, déclenche une alerte visuelle – un voyant rouge – en cas de choc dépassant un seuil critique, signalant une potentielle perte de performance balistique. « Une innovation qui permet au combattant de contrôler, peu importe où il se trouve, l’intégrité des plaques de son gilet et de s’assurer ainsi une protection optimale », souligne le Commissariat des armées, à l’origine du projet avec son Centre interarmées du soutien équipements commissariat (CIEC).

Au cœur de ce système : une technologie de micromécanique sur silicium brevetée par SilMach, baptisée ChronoMEMS. Elle fonctionne sans énergie externe, résiste à l’eau, et tient dans un volume équivalent à une puce de carte bancaire. « En phase de caractérisation, nous avons testé beaucoup de plaques avec différentes intensités de choc pour déterminer au mieux les valeurs de seuil avec la Direction générale de l’armement (DGA) », précise Pierre-François Louvigné, codirecteur général de SilMach.

Un contrat stratégique et des ambitions bien au-delà du militaire

L’enjeu est de taille. Les plaques en céramique, insérées dans les gilets pare-balles, sont efficaces mais fragiles : un simple impact lors du transport peut compromettre leur fonction sans qu’aucun dommage ne soit visible. Jusqu’à présent, leur vérification passait par des opérations centralisées et coûteuses de radiographie.

Le contrat GMOS, d’une durée de sept ans et d’un montant initial de plus de 3 millions d’euros, prévoit la production de centaines de milliers de capteurs, avec les premières livraisons attendues en 2025. Cette innovation pourrait, à terme, s’étendre au domaine civil (casques de moto, équipements industriels, logistique) dans une logique de surveillance préventive. SilMach confirme ainsi son positionnement comme acteur clé de la deeptech française au service de la sécurité.

Tags:

arméeBesançonCentre interarmées du soutien équipements commissariatChronoMEMSCIECCommissariat des arméesDGADirection générale de l'Armementgilet pare-ballesGMOSmilitairePierre-François LouvignésécuritéSilMachSilMach SHOCK

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