OpexNews
  • ACCUEIL
  • À PROPOS
  • NOUS CONTACTER
OpexNews

Tapez et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche

OpexNews
  • ACCUEIL
  • À PROPOS
  • NOUS CONTACTER
OpexNews

Tapez et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche

Actualités

Le lanceur multi-effecteurs MPLS de Naval Group franchit l’étape clé du « prêt au tir »

Pierre SAUVETON
6 novembre 2025 2 Mins de lecture

« Prêt, visez, tirez ! » Naval Group confirme sur X avoir validé l’état « prêt au tir » de son démonstrateur MPLS (Multi-Purpose & Modular Launching System) sur le site d’Angoulême-Ruelle. La suite est claire : des essais à terre dès janvier 2026, puis des engagements depuis un bâtiment de la Marine nationale. Le programme quitte le laboratoire et entre en phase de tirs, avec une montée en puissance cadrée.

Le MPLS traite les « huit derniers kilomètres » de l’autodéfense navale. Au lieu d’un affût dédié, Naval Group propose une tourelle stabilisée bi-axe, compacte et « agnostique » en munitions. Elle embarque quatre modules interchangeables. Les équipages peuvent charger des roquettes de 68/70 mm – dont la FZ275 guidée laser – des missiles courte portée (Mistral 3, LMM) ou l’Akeron MP pour frapper des cibles de surface avec précision. L’industriel prépare aussi des évolutions : munitions rôdeuses avec KNDS, charges anti-sous-marines à courte portée, leurres CANTO et dispositifs RF/IR.

La conduite de tir est intégrée. La tourelle combine calculateur balistique et capteurs électro-optiques. Elle tire en mode autonome ou via le système de combat. Des déflecteurs situés à l’arrière canalisent les jets pour protéger mâts et antennes – un point clé sur des frégates denses en capteurs. Naval Group met en avant un rechargement à quai… et en mer. L’armement en navigation reste toutefois délicat ; les équipes devront valider les méthodes pendant les essais.

Thales, KNDS et MBDA dans la boucle

Côté écosystème, Naval Group a noué des accords avec Thales (roquettes 68/70 mm, LMM) et KNDS (munitions innovantes), et a engagé l’intégration des familles MBDA Mistral et Akeron. L’industriel a déjà présenté des implantations possibles sur FREMM et FDI, sur les corvettes Gowind et sur les PHA (porte-hélicoptères amphibie) de classe Mistral, en remplacement des deux postes SIMBAD.

L’objectif opérationnel est simple : insérer une couche programmable entre un canon de 40 mm et des intercepteurs haut de gamme. La Marine peut ainsi traiter drones, USV et vedettes rapides au « juste coût », tout en préservant les munitions précieuses. Si les tirs de 2026 confirment performances et sécurité, la flotte gagnera un outil modulable pour enchaîner soft-kill et hard-kill lors d’attaques saturantes. Et l’export suivra sans doute : un lanceur unique, reconfigurable et « munitions-agnostique », taillé pour les littoraux congestionnés que rencontrent désormais la plupart des marines.

Photo © Naval Group

Tags:

Akeron MPFDIFREMMKNDSLMMMarine nationaleMBDAMistral 3MPLSMulti-Purpose & Modular Launching SystemNaval GroupSIMBADThales

Partager l'article

Les articles récents

mpls naval group
Le lanceur multi-effecteurs MPLS de Naval Group franchit l’étape clé du « prêt au tir »
Pierre SAUVETON
missile mistral mbda
L’Australie se positionne pour produire des missiles Mistral
Pierre SAUVETON
RMT Meadowlands US Space Force
L’US Space Force déploie deux nouvelles armes pour brouiller les satellites espions chinois
Pierre SAUVETON
KF41-Lynx Rheinmetall
L’Allemagne propose plus de 400 véhicules KF51 Lynx et Marder 1A3 pour moderniser l’armée de terre grecque
Pierre SAUVETON
Golden Dome : SpaceX sur le point de remporter un contrat de 2 milliards de dollars
Pierre SAUVETON

Nous contacter

À propos

Catégories
Actualités 153
Brèves 19
Critiques 7
Focus 58
Interviews 17
Reportages 1
OpexNews

Comprendre et faire vivre les enjeux de défense, de la BITD et du renseignement.

OPEXNEWS © 2025. Tous droits réservés