Saronic Technologies parie sur NVIDIA pour accélérer l’autonomie navale. L’équation est claire : associer capteurs et logiciels maison à la puissance de calcul et aux outils d’intelligence artificielle (IA) de NVIDIA pour livrer des navires capables de décider en temps réel, même sans liaison continue.
Concrètement, les plateformes Saronic embarquent déjà du matériel NVIDIA. Les modèles de vision et de raisonnement tournent à l’edge computing1 : détection, classification, évitement d’obstacles, navigation sûre, y compris en mer agitée. Côté « usine logicielle », l’écosystème NVIDIA (bibliothèques logicielles, environnements de développement, outils de simulation) raccourcit les cycles : entraînement, tests et déploiement passent de plusieurs jours à quelques heures. La simulation avancée et les jumeaux numériques bouclent la chaîne : itération plus rapide, autonomie plus robuste, production prête à monter en cadence.
NVIDIA n’apporte pas qu’un « coup de fouet » technologique ; il fournit une ossature technique. Chez Saronic, cela se traduit par des drones de surface modulaires (Mirage, Cipher, Corsair, Spyglass, Cutlass, Marauder) conçus pour opérer seuls ou en essaim. Les charges utiles ISR, lutte contre les mines, escorte ou logistique légère profitent d’une meilleure perception et d’algorithmes durcis. À mesure que l’edge computing et la simulation s’alignent, ces drones gagnent en fiabilité, en coûts maîtrisés et en vitesse de livraison – trois critères décisifs pour faire de l’autonomie une brique native de la flotte.
- L’edge computing consiste à positionner le stockage et le calcul des données plus près de l’endroit où ils sont nécessaires. Cela permet d’améliorer les temps de réponse et de réduire l’utilisation de la largeur de bande, les principaux avantages de l’edge computing. ↩︎
Image © Saronic Technologies