Le Rafale, jusqu’alors présenté comme l’un des chasseurs les plus fiables et invulnérables sur le marché, a vu sa réputation bousculée lors de l’opération Sindoor du 7 mai. Juste après minuit, les écrans de la salle des opérations pakistanaise sont passés au rouge : des dizaines de Rafale indiens franchissaient la frontière. Après plusieurs nuits à veiller sur un matelas installé à quelques mètres des écrans, le chef d’état-major de l’air pakistanais Zaheer Ahmad Babar a immédiatement sommé ses J-10CE chinois de neutraliser en priorité les Rafale indiens. « Il voulait [détruire] des Rafales ! », rapporte un officier présent.
L’embuscade des Rafale
Ce face-à-face, estimé à quelque 110 appareils, constitue la plus vaste bataille aérienne depuis plusieurs décennies. Selon Reuters, des sources américaines ont confirmé qu’au moins un Rafale a été abattu par un missile PL-15. Cette nouvelle est restée officieuse côté indien – New Delhi n’a jamais admis publiquement la perte -, mais elle a été officialisée par Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, et le général Jérôme Bellanger, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Loin d’être une simple démonstration de force du PL-15, l’incident souligne avant tout un déficit d’informations du côté indien. Plusieurs responsables indiens et pakistanais interrogés expliquent que les pilotes de Rafale pensaient évoluer hors de portée des PL-15E exportés vers le Pakistan (autour de 150 km), alors que le missile a été tiré depuis près de 200 km, voire davantage selon Delhi. « Nous les avons pris par surprise », reconnaît un officier pakistanais, décrivant une embuscade facilitée par une fausse évaluation de la « no-escape zone » adverse.

Dans le Punjab, la récupération quasi intacte d’une section arrière du PL-15E et d’un module de guidage a fourni un précieux butin de guerre pour les services de renseignement indiens et leurs alliés. Lancé en mode « fire-and-forget », le missile se coupe des mises à jour de son avion-lanceur pour n’activer son chercheur AESA qu’en fin de trajectoire. À l’impact, son énergie résiduelle était si faible que les composants sont retombés presque indemnes.
La « connaissance de la situation » comme levier tactique
Ce coup tactique a été renforcé par une guerre électronique organisée : selon un officiel pakistanais, Islamabad a tenté de brouiller les systèmes de l’Indian Air Force (IAF) pour désorienter les pilotes de Rafale. Les autorités indiennes, tout en admettant des perturbations sur certains Soukhoï, contestent l’efficacité de ces manœuvres sur le SPECTRA embarqué, une suite de contre-mesures réputée puissante.
L’asymétrie ne s’est pas limitée à un duel missile contre missile. Des responsables pakistanais décrivent la mise en place d’une « kill chain » multicapteurs, via un Data Link 17 reliant radars terrestres, un avion de surveillance suédois et les J-10CE. Les chasseurs pouvaient éteindre leur propre radar pour passer inaperçus tout en recevant en temps réel les flux radar distants, privant les Rafale de leur avantage initial.
« Les Indiens ne s’attendaient pas à être pris pour cible », résume Justin Bronk, expert du Royal United Services Institute de Londres. Pour le général britannique retraité Greg Bagwell, désormais fellow au RUSI, « le gagnant de cet affrontement est celui qui disposait de la meilleure situational awareness [connaissance de la situation] ».
Dans un premier temps, New Delhi a supposé conserver l’initiative : ses Rafale, armés de missiles Meteor devaient neutraliser toute menace à distance. Mais privés d’un guidage AEW&C continu, les pilotes ont découvert que leur vision du champ de bataille était incomplète.
La guerre de l’information, socle de la supériorité aérienne
Touchée par ces révélations, l’IAF a rapidement ajusté ses procédures : renforcement du partage de données avec les plateformes AEW&C nationales et alliées, amélioration de l’interopérabilité des capteurs et adaptation des tactiques de tir au-delà de la vue directe. Le général indien Anil Chauhan a reconnu avoir « rectifié » les tactiques après les premières pertes.
La riposte indienne n’a pas tardé : dès le 10 mai, les missile de croisière supersonique BrahMos ont frappé neuf bases et installations radar pakistanaises, y compris une cellule de surveillance ciblée dans un hangar, selon des sources des deux camps. Un cessez-le-feu est intervenu plus tard dans la journée, après des pourparlers menés par Washington.
Sur le plan international, l’incident a mis en lumière l’industrie chinoise : Chengdu Aircraft Corporation a vu ses actions progresser, tandis que l’Indonésie, tout en confirmant son intention d’acquérir des Rafale, examine désormais le J-10CE comme option complémentaire. Cette poussée commerciale souligne combien la communication/désinformation autour d’un fait d’armes peut servir de levier marketing.
Plus que jamais, la leçon stratégique est claire : le futur de la supériorité aérienne ne se jouera plus sur la seule performance brute d’un chasseur, mais sur la maîtrise de la guerre de l’information, la qualité et la rapidité des flux de renseignement, l’intégration des plateformes et la résilience des réseaux de guerre électronique.